dimanche 16 mai 2010

7 - Beverly Hills, Love and Lust


~¢нαριтяє 7 : αηפє єт ∂έмση~

~xXx~

Song : Dangerous – Kardinal Offishall feat Akon

http[:]//www[.]youtube[.]com/watch?v=Ro7yHf_pU14&feature=fvst

~xXx~

POV Bella

Edward n'avait pas ralenti durant le trajet jusqu'à la résidence ; il n'avait pas hésité à griller des feux rouges et des priorités. Ce type ne respectait donc rien, et même la loi ne trouvait pas grâce à ses yeux !

Il arrêta son bolide sur le parking et je vis enfin ses mains se décrisper sur le volant.

Nous ne nous étions pas parlés dans la précipitation. Il posa ses yeux sur moi quelques secondes avant de regarder de nouveau devant lui.

"Tu saignes." Finit-il par dire.

"Effectivement Edward, tomber sur le goudron en mini-jupe présente des risques."Lui répondis-je froidement.

Il ouvrit sa portière et sortit.

"Ce sont les risques du métier." Ne put-il s'empêcher d'ajouter.

Gros con...

Je le suivis jusqu'au portail. Il pianota sur le digicode puis nous entrâmes dans l'enceinte de la résidence plongée dans la pénombre. Seules les ombres des arbres dansaient à la surface de l'eau de la piscine éclairée.

Nous passâmes devant chez lui et je poursuivis mon chemin jusqu'à mon appartement.

"Je peux savoir où tu vas ?" S'étonna-t-il soudain.

Quoi où je vais ?

"Chez moi, quelle question."

Je n'avais absolument pas envie de me livrer avec lui à une autre joute verbale et n'aspirai maintenant qu'à m'allonger dans mon lit y réfléchir et dormir.

"Tu as de quoi nettoyer tout ça ?" Me demanda-t-il en désignant mes plaies sur mes coudes, mes mains et mon genou gauche.

Il soupira devant mon hésitation. "Allez viens."

"Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée." Rétorquai-je.

"Je ne te donne pas le choix ! Je m'en voudrai si tu mourrai d'une septicémie !"

Cela le fit rire, moi beaucoup moins.

Il déverrouilla la serrure et m'invita à entrer. Je passai devant lui et lui jeta un regard noir. "Tu fais ce qu'il faut et je me casse !"

Il s'esclaffa. "Bien sûr quoi d'autre Isabella !"

"Mouais..." Grommelai-je.

Il ferma la porte derrière lui tandis que je découvrais l'intérieur propret du serial-fucker du quartier.

Avec la vie dissolue que paraissait mener ce type je m'attendais à tout sauf à ça.

Sans être en même temps aseptisé, son appartement était propre et bien rangé. Il y avait très peu de mobilier, et ce qui me frappa ensuite, très peu d'objets personnels.

"Assieds-toi sur le canapé, je vais chercher ce dont j'ai besoin."

Je ne me fis pas prier, mes horribles chaussures comprimaient mes pieds depuis bien trop longtemps.

Je m'en débarrassai immédiatement et regardai encore autour de moi.

Non, vraiment aucune photos, ni souvenirs quelconques...

Edward revint aussitôt avec une fiole de liquide transparent et des compresses. Brusquement, je réalisai qu'il allait devoir me toucher... J'espérai être assez fatiguée pour ne pas réagir comme les fois précédentes.

Il s'agenouilla devant moi et ouvrit la bouteille.

Non, même crevée et abîmée je serai encore capable de mouiller ma culotte face à ce type.

"Laisse ! Je vais le faire !"

Je m'emparai de la bouteille et des compresses.

"Hé !" S'indigna-t-il.

Je l'ignorai et versai un peu de liquide sur une des gazes.

"Tu as peur de moi Isabella ?" Susurra-t-il alors.

"Peur Cullen ! Et de quoi je te prie !"

Je posai la compresse sur la blessure de mon genou et décollai brusquement.

"Putain de merde !" La douleur aigüe me fit tout lâcher et mon voisin s'empressa de ramasser la bouteille. "Mais c'est quoi cette merde ?"

"Alcool à 90 degrés Isabella !" Ricana-t-il.

"Espèce de sadique ! Tu n'avais pas autre chose en rayon !"

Et il se marre ce connard !

Il prit une autre compresse et y fit tomber quelques gouttes.

"Sache que c'est ce qu'il y a de plus fiable ! Un peu douloureux je l'admets mais c'est fiable."

Avant que je n'ai eu le temps de protester il agrippa l'arrière de mon genou et le maintins fermement tandis que la main tenant la compresse s'approcha de ma plaie.

"Mais..."

Il appuya doucement la gaze sur ma peau.

"Là... Comme ça..."

Je ne pus réfréner la douce vague de chaleur qui commençait à envahir mes membres.

Il tapota encore autour de la blessure puis jeta la compresse.

"Qu'est-ce que tu foutais à Sunset, Isabella ?" Me demanda-t-il en imbibant un nouveau carré de gaze.

"Je te retourne la question !"

Il tamponna la compresse sur mon coude avec toujours autant de douceur. Ni l'un, ni l'autre ne semblait avoir l'intention de répondre… en tout cas, je n'allais surement pas me mettre à lui raconter ma vie. Il était hors de question que je me confie à ce type. Cette espèce de queue sur pattes… incroyablement sexy.

« J'ai un peu de mal à croire qu'une fille comme toi fasse le tapin.» Finit-il par me dire. « Alors pourquoi tu t'amuses à longer les trottoirs habillée comme une pute ? »

« Pour pouvoir me faire sauter par des gros pervers comme toi ! » Crachai-je, agacée par ses questions.

« Tu as vraiment un caractère de cochon ! » Me lança-t-il.

« Et toi tu es un porc ! Un porc qui se tape tout ce qui bouge même des prostituées ! »

« Si tu savais ! » Rétorqua-t-il.

Il jeta la seconde compresse et en imbiba une nouvelle.

« Attends… tu… » Hésitai-je, pensant avoir compris.

Bordel ! Edward était une pute, un gigolo… Cela me paraissait complètement surréaliste et en même temps si évident.

Il ne répondit pas et attrapa ma main. Une décharge électrique me parcourut alors qu'il commença à désinfecter les petites plaies.

« Je ne veux plus te voir là-bas Isabella… C'est compris ? » M'ordonna-t-il.

« Nan mais je rêve ! » M'énervai-je. « Tu n'as pas d'ordre à me donner ! Je crois que tu es un peu mal placé pour ça ! »

« Isabella. Je te jure que si je te revois là-bas - »

« Vas te faire foutre ! » M'écriai-je en le coupant.

Pour qui se prenait-il ? Il n'avait rien à me dire. J'étais assez grande pour savoir ce que j'avais à faire !

Sans plus attendre, je me levai de son canapé, décidée à sortir de son putain d'appartement. Mais il ne le vit pas du même œil. Il attrapa mon bras pour me retenir et me plaqua brusquement contre le mur. Il tenait fermement mes poignets au-dessus de ma tête.

Ma respiration commença à s'accélérer alors que son visage se rapprochait du mien. Son regard était vrillé au mien avec une intensité déconcertante.

« Je ne plaisante pas Isabella ! » Fit-il sur un ton rauque.

Sa respiration était aussi erratique que la mienne. Je savais que si je ne réagissais pas tout de suite tous nos principes tomberaient aux oubliettes… aussi bien les miens que les siens.

« Lâche-moi ! » Haletai-je, sans aucune conviction dans le ton de ma voix.

Ses yeux faisaient des allers-retours entre mes yeux et ma bouche. « Promets-moi que tu n'iras plus. » Murmura-t-il.

« Nan ! »

« Nan ? » Répéta-t-il en relevant une de mes jambes au niveau de sa hanche.

« Ma promesse tu peux te la foutre là où je pense ! »

« Ah oui ? » Il frotta son entrejambe contre mon intimité.

Je laissai échapper un gémissement. Il était aussi dur que j'étais mouillée.

Réagis Bella ! REAGIS !

« Laisse-moi partir Cull… Oh putaiiin… ouiii! » Son pouce venait d'entamer des mouvements circulaires sur mon clitoris à travers le tissu de mon string.

Mes hanches bougèrent d'elle-même alors que ma bouche se plaqua avec ferveur sur la sienne. Sa main gauche lâcha mes fins poignets et il empauma un de mes seins à la place. J'enroulai mes bras autour de sa nuque et tirais ses mèches de cheveux alors que nos langues valsaient de manière effrénée.

J'étais sur le point de céder une nouvelle fois...

MAYDAY, MAYDAY !

Il rompit notre baiser et s'attaqua au lobe de mon oreille, le tirant et le mordillant.

« J'ai envie de toi Isabella. » Susurra-t-il.

Nouveau gémissement de ma part.

A quoi bon résister ? Il était évident que je n'y parviendrai pas. J'étais trop faible et j'avais bien trop envie qu'il me baise contre ce mur.

Mais il fallait croire que ça n'allait rester qu'une envie. Mon téléphone se mit à sonner. Je reconnus immédiatement la sonnerie attribuée à Alice. Mon cerveau se remit en marche… et celui d'Edward aussi par la même occasion. Nous nous éloignâmes l'un de l'autre aussitôt.

Je me précipitai vers mon sac à main, dans lequel je trouvais rapidement mon portable.

« Allo Alice ? » Fis-je après avoir décroché.

« Bordel Bella ! Je me faisais du souci ! Où tu es ? » S'enquit-elle.

Je jetai un coup d'œil vers Cullen. Il faisait les cent pas tout en se pinçant l'arête du nez. Je ne pus m'empêcher de le trouver particulièrement beau à ce moment là.

« Je… je ne suis pas loin… » Répondis-je simplement à mon amie.

« T'es pas loin ? Ouais ben ramène tes fesses chez moi illico que je m'assure que tu ailles bien. »

Je n'imaginai même pas la scène qu'elle allait me faire en voyant mes écorchures. Je pouvais être sûre qu'elle n'allait plus vouloir m'aider… en tout cas pour faire la pute c'était cuit !

« Oui Alice. » Soupirai-je.

« Je t'attends ! » Fit-elle avant de raccrocher.

J'enlevai le mobile de contre mon oreille puis le remis dans mon sac tout en observant Edward.

« Tu ferais mieux de partir. » Dit-il sèchement sans me regarder.

Je pestai intérieurement. J'avais horreur qu'il ait le dernier mot et je détestais son côté lunatique.

« Pas besoin de me le dire connard ! Ça m'évitera de faire deux fois la même connerie ! » Crachai-je.

Là-dessus, je quittai son appartement en claquant violemment la porte.

-x~x~x~x-

"Mais tu es cinglée !" Hurla une nouvelle fois Alice.

"Merci Alice, j'avais besoin de ça aussi..." Marmonnai-je.

Ses mains se crispèrent sur la tasse de thé qu'elle avait préparé pour nous.

J'en bus une gorgée, à contre cœur il faut bien l'avouer, en espérant que ça me détende.

Quelle soirée bon dieu...

"Putain, je savais que ça allait mal tourner ! A Sunset, chez les putes en plus !"

"Je connaissais les risques..."

Les risques du métier.... Je frémis en imaginant ma mère évoluer dans cette jungle.

Etait-elle vraiment allée jusque là ? Que lui était-il arrivé pour tomber si bas ?

Je me souvins alors du visage de Jessica lorsque j'avais brandi devant son nez poudré le visage de Renée Swan. Ou Renée autre chose.

"Et maintenant ?" Soupira Alice.

"Je dois y retourner."

Oui, je ne voyais pas d'autre solution. Etrangement, je me sentirai mieux protégé en sachant que Supercullen rodait dans les environs.

Et Cullen alors... Que foutait-il là-bas ?

Qui était-il ? Un gigolo ? Un proxénète ? Autant de boulots dégueulasses...

"C'est une blague Isabella Swan !" Alice était effarée.

"Je n'irai pas en pleine nuit Alice, mais plutôt en début d'après-midi. Je risquerais moins de me faire accoster par les habitués."

"Pffff Bella, on est pas à Forks ici ! Les putes c'est toute la journée qu'on peut en avoir ! Tu risque même de tomber sur pire tordu !"

Peu importe il me fallait y retourner, retrouver Jessica et peut-être... ma mère.

Mon amie se leva soudain et se dirigea vers une commode. Elle farfouilla dans un tiroir avant de revenir avec un objet.

"Tiens !" Dit-elle en me le tendant. "C'est une bombe lacrymo. Si un pervers t'emmerde encore tu lui balances la fumée en plein tronche."

J'acceptai son cadeau de bonne grâce et le rangeai dans mon sac à main.

Mes paupières se firent soudain lourdes et je réfrénai un bâillement.

Je me levai alors. "Alice je tombe de sommeil et j'ai besoin de prendre une douche, je ne me suis jamais aussi sentie sale de ma vie."

Les yeux de ma copine tombèrent sur mes genoux écorchés comme lorsque j'étais entrée.

"Heureusement que Cullen a failli t'écraser deux rues plus loin !" S'exclama-t-elle.

"Euh ..."

Je n'avais pas trouvé mieux pour lui expliquer ma présence dans son appartement tout à l'heure. J'avais tu bien sûr la course poursuite dans la ruelle et son arrivée fortuite dans un des quartiers les plus chauds de Los Angeles.

Je mènerai mon enquête plus tard. Seule.

"Bonne nuit Alice."

"Mouais..." Me répondit-elle à moitié convaincu.

Je pris mes affaires et rentrai chez moi, le crâne sous pression et l'envie d'en finir pour aujourd'hui avec tout ça.

Le lendemain matin, je reçus un texto d'Alice comme je finissais de m'habiller.

'Swan, ramène tes fesses de prostituée des bacs à sable chez moi, j'ai pressé les oranges les plus juteuses de Californie.'

Alice... J'imaginai que la séance de torture n'était pas terminée et qu'elle allait de nouveau me convaincre de renoncer à mes projets. Malheureusement pour elle, je n'étais pas venue jusqu'ici pour me faire dorer la pilule et servir de l'alcool dans le bar le plus branché de Santa Monica. Quoiqu'avec l'habitude, j'étais certaine de pouvoir y prendre goût un jour...

Je m'attablai cinq minutes plus tard devant une montagne de pancakes tartinés de confiture de myrtille.

Alice au fourneau continuait de faire grandir le tas de pâte devant moi. Tandis qu'elle manipulait la poêle avec dextérité elle poursuivit son interrogatoire de la veille.

"Bella, j'ai réfléchi à ton histoire. C'est pas un bon plan."

"Qu'est'ch qui n'est pas un bo' plan au ch'uste ?" Lui demandai-je la bouche pleine.

"Tout ton plan... Je veux dire retrouver ta mère... Tu vois, en fait..."

Je lui fis les gros yeux et commençai à préparer la réplique cinglante que j'avais sur le bout de la langue.

"Tu vois, maintenant que tu as des pistes un peu... Euh glauques..." Continua-t-elle avec plus de prudence. "Tu la retrouves dans le caniveau, et ensuite ? Hein ?"

Le pire c'est qu'elle avait raison... Je voulais savoir, je brûlais d'envie d'avoir en face de moi cette mère qui avait déserté notre foyer, détruit notre famille.

Et ensuite ? La blâmer ? Savoir pourquoi elle avait pris ces décisions ? Si tenté qu'elle me réponde, allais-je revenir à Forks plus sereinement en sachant quelle était sa vie ici ?

Stupide Bella... Foncer d'abord, réfléchir ensuite... J'espérai juste ne pas avoir fait la connerie de ma vie en venant chercher des réponses à Los Angeles.

Je m'apprêtai à répondre de façon plus ou moins sympa à Alice lorsque quelqu'un frappa à la porte.

" Oui?"

Rosalie entra immédiatement dans la pièce. Parfaitement maquillée, habillée avec un tailleur blanc qui faisait ressortir sa peau hâlée satinée, elle était encore une fois magnifique et j'eus honte d'être cette frêle créature médiocrement jolie.

Elle avança jusqu'à la table traînant le petit garçon que j'avais aperçu il y a deux jours. Il geignait un peu et triturait le bas de son pyjama Spiderman. Alice écarquilla les yeux.

"Mais... mais c'est qui ?"

"Euh... C'est Tom !" S'exclama la belle blonde.

Ah bien joué Rose !

« Tom ? » Répéta Alice.

« Je t'expliquerai plus tard ! J'ai un rendez-vous hypra important alors… tu peux me le garder ? »

Alice s'apprêta à répondre mais Rosalie ne lui en laissa pas le temps. « Merci Alice ! Je te revaudrai ça. »

Là-dessus, elle s'éclipsa avant de devoir rendre des comptes et d'attendre l'approbation d'Alice.

Cette dernière me lança un regard paniqué. J'haussai simplement les épaules. Je n'étais pas plus avancée qu'elle.

« J'dois faire pipi ! » Annonça le petit en se dandinant d'une jambe à l'autre.

« Oh mon Dieu… Il doit faire pipi ! » S'affola-t-elle. « Comment je fais ? Tu crois qu'il porte encore des couches ? » Me demanda-t-elle.

« Hey ! » S'exclama Tom. « Suis plus un bébé ! J'ai quatre ans ! »

Je pouffai. « Je crois que tu as ta réponse ! »

Il attrapa la main d'Alice. « Tu viens avec moi ? »

« Quoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi pas elle ? » Demanda-t-elle en me pointant du doigt comme une gamine.

« Discute pas Alice ! Il a fait son choix ! » Ricanai-je.

Après la pause pipi, l'estomac de Tom se mit à crier famine. Il s'attaqua aux Pancakes, se mettant du sirop d'érable partout.

Alice et moi l'observions sans rien dire, plutôt attendries par le petit monstre.

«Le sirop d'étable c'est trop bon ! » S'exclama-t-il en se léchant les doigts. « Maman elle a que des trucs pas bons dans sa maison ! »

Alice tiqua aussitôt sur le mot 'maman'.

« Ta maman ? Et c'est qui ta maman ? »

« Bah ma maman c'est Rosalie ! T'es bête ou quoi ? » Lança le petit comme si c'était une évidence.

La bouche de mon amie s'ouvrit de stupéfaction puis elle me regarda éberluée.

« Je te l'avais dit ! »

« Rose va m'entendre ! » Pesta-t-elle. « Elle nous l'a joue à la Eddie Brit ou quoi ? »

Même si elle savait que chacun avait ses secrets, Alice Brandon détestait ne pas tout savoir.

« Reste cool avec elle. » Lui recommandai-je. « Elle a sûrement une bonne raison. »

« Mouais.. . » Maugréa Alice.

Je soupirai avant de me lever.

« Où tu vas ? »

« J'ai des trucs à faire ! »

« Ah mais non ! Tu ne peux pas me laisser seule avec lui ! » S'alarma-t-elle.

« Euh… Alice… C'est un petit garçon de quatre ans, pas un tueur en série ! Colle-le devant la télé et ça ira. »

« Merci du conseil Bella ! » Vociféra-t-elle.

Je m'empressai de sortir de son appartement. Je ne voulais pas me faire coincer… et puis Rosalie avait demandé son aide à Alice… pas à moi !

-x~x~x~x-

La piscine avait besoin d'être nettoyée et les rosiers d'être taillés. J'allais en avoir pour la matinée… Alice adorait les roses. Du coup, il y en avait une grosse quantité à l'extérieur.

Je ne perdis pas une minute et me mis rapidement au boulot. J'avais l'intention de retourner sur Sunset l'après-midi. Je ne pouvais pas laisser tomber aussi vite… alors même si c'était une connerie, je la ferai jusqu'au bout.

Il faisait déjà très chaud et j'étais pratiquement en nage après avoir terminer de nettoyer la piscine. Je constatai cependant avec ravissement que ma peau commençait à prendre une jolie teinte hâlée.

J'allais ranger le matériel dans le local prévu à cet effet et en ressortis avec une cisaille, prête à m'attaquer aux rosiers.

J'arrivai juste à temps pour admirer Edward plonger dans l'eau. Incapable de bouger, j'étais fascinée par son corps qui se déplaçait avec grâce dans le bassin.

Il fit quelques brasses sous l'eau pour rejoindre l'autre extrémité de la piscine. Puis sa chevelure trempée fit surface suivi de tout son corps d'éphèbe...

Je me décidai enfin à bouger. Je devais avoir l'air bien en train de le mater ouvertement. Je traçai aussitôt vers le premier rosier et essayai tant bien que mal de me concentrer sur ma tâche. Cependant, je réussissais difficilement à ne pas jeter des petits coups d'œil vers lui.

Allongé sur un transat, il se prélassait au soleil, exposant sa musculature parfaite.

Des gouttes perlaient autour de ses tétons et je m'imaginai déjà plaquant mes lèvres sur sa peau pour les aspirer...

Oh bordel de merde, les rosiers !

Je manipulai avec rage la cisaille, faisant claquer les lames entre elles. Les branches tombaient à mesure que je tentai de reprendre le contrôle.

Puis une nouvelle fois, je zieutai dans la direction d'Edward et croisai son regard. Je détournai immédiatement les yeux, sentant toutefois que lui continuait à m'observer.

Honnêtement, je ne savais pas sur quel pied danser avec lui.

Je migrai vers un autre rosier et passai devant lui. Il attrapa ses lunettes de soleil sur le transat voisin et les posa sur son nez. Le soleil éclairait la moindre parcelle de son corps luisant d'huile solaire.

Je me mordillai la lèvre inférieure pour réfréner un gémissement. Edward-je-suis-foutu-comme-un-dieu-Cullen était en train de me faire perdre mes moyens… encore…

Les rosiers Bella ! Les rosiers !

C'est un gigolo, un putain de gigolo…

Un gigolo ouais… et jusqu'à présent je considérai ce type comme un enfoiré de première… Je n'avais pas changé d'avis sur le sujet. Cependant, j'étais persuadé qu'il pouvait être quelqu'un de bien. Il avait su me le montrer la veille avant que ça parte une nouvelle fois en vrille.

Un dernier regard vers sa majesté m'apprit qu'il ne me matait plus non plus. Sa tête penchée légèrement sur le côté, je vis son torse musclé se soulever avec lenteur. Il s'était endormi.

Je crevai d'envie de m'approcher… juste pour l'observer quelques secondes… mais je me retins cependant. De quoi j'aurai l'air si quelqu'un me surprenait ? Eh puis… on parlait d'Edward-je-suis-un-enfoiré-Cullen ! Je n'allais tout de même pas m'abaisser à l'admirer dormir.

Je pris sur moi et enchaînai les rosiers jusqu'au dernier. Je finissais juste au moment où une blonde furibarde pénétra dans la propriété.

Elle s'élança vers Edward, attrapa au passage la bouteille d'eau posée sur le transat voisin au sien et déversa cette dernière sur lui.

"Putain de merde !" S'écria-t-il en se redressant. " A quoi tu joues Tanya bordel?"

« Surveille tes paroles Edward ! » Répliqua-t-elle. « Et toi à quoi tu joues ? Sûrement pas au même jeu que moi ! Je vais t'en foutre moi des villas à Beverly Hills !"

J'observai la scène de loin. Qui était-elle ? Une de ses nombreuses conquêtes ? Sa femme ? Sa petite amie ? Je ne pouvais pas croire aux deux dernières possibilités. Quoi qu'il en soit, je ne parvins pas à ignorer le sentiment de jalousie qui pointa le bout de son nez à cet instant.

La blonde se rendit soudain compte qu'ils n'étaient pas seuls. Je m'empressai de regarder ailleurs.

« Il faut qu'on parle Edward. On peut aller chez toi ? »

Il se leva. « Suis-moi ! »

Ils montèrent les escaliers menant à l'appartement d'Edward et disparurent quelques secondes plus tard.

Tanya… Une ex ? Une… cliente ? Le brouillard qui entourait Edward Cullen s'épaississait de jour en jour et j'eus le sentiment de ne pas être arrivée au bout de mes surprises…

~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x~x

« So… j'crois que je suis blessée… Dis tu me conduis chez Edward-je-suis-trop-sexe-en-infirmier-Cullen ? »

"Je sors l'Audi, je me plante 3-4 couteaux dans le ventre et j'arrive Ju ! Les filles, vous faites votre review et on vous attend ?"

"Avec les couteaux c'est plutôt Edward-je-suis-trop-hot-en-chirurgien-Cullen qu'il faudrait! Enfin tant que c'est Edward moi j'dis! Les filles et le garçon merci tout plein pour vos reviews et pour vos MP de soutien!"

"Oui merci beaucoup ! Cela nous a beaucoup touché et surtout reboosté ! On continue pas sans vous, on vous adore ! Pfffffiou, il fait chaud Ju, je piquerai bien une tête dans la piscine ! A poil hein ! On ne change pas les bonnes habitudes !"

"Ah oui! Plouf! ça y est! J'ai sauté! Eh ben! Qu'est-ce qui fait chaud ici! *Regarde autour d'elle* J'ai compris! Mate un peu Edward-je-suis-trop-canon-en-faisant-des-longueurs-Cullen!"

"Wow, wow ! Attends je tente un truc ! *plonge en apnée pour mater de plus près le corps du dieu vivant* *émerge en suffoquant* Nom d'une bite ! Oh bordel va voir Ju ! Bon les filles, on vous laisse, on a soudainement envie de boire la tasse !"

"Attends je vais voir! *Plonge à son tour et remonte à la surface* Bon les filles... c'est l'heure du Grand Bleu! J'adore la plongée... puis y a un beau poisson dans l'eau! Ciao, ciao et à la semaine prochaine!"

"*Musique de Eric Serra et plonge à nouveau* Glouglou... A la semaine.... Glouglou... prochaine les filles ! "

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