mercredi 5 mai 2010

2 - Beverly Hills, Love and Lust


~¢нαριтяє 2 : ¢αℓιƒσяηι¢αтιση~

Song : Tik Tok – Kei$ha

http[:]//www[.]youtube[.]com/watch?v=f3Yp_gdAHHE

POV Bella

Ce matin là je fus éblouie par les rayons du soleil qui filtrait à travers les rideaux de ma nouvelle chambre. J'enfouis la tête sous le drap et cherchai à tâtons mon portable sur la table de nuit.

Neuf heures.

Bon sang, j'avais tant besoin de sommeil que ça !

Je remuais mes jambes et gémis. Les muscles de mes mollets me remerciaient encore pour l'intense piétinement de la veille. Je pouvais maintenant affirmer qu'avant-hier soir, je n'avais jamais été serveuse ! Les poivrots et les zonards de chez Sue n'avaient qu'à bien se tenir lorsque je rentrerai à Forks… Un jour…

Je me redressai avec peine et plongeai la main dans mes cheveux emmêlés. Sensation étrange que de se réveiller dans un lieu qu'on ne connaît pas. J'avais cru les premières secondes me retrouver face à mon bureau au vernis écaillé, mais le soleil déjà très haut dans le ciel m'avait vite rappelé que j'étais loin de ma ville natale. Et loin de mon père.

Il n'avait pas encore alerté tout le pays pour me retrouver… Il valait mieux anticiper ses réactions…

Je retrouvai le numéro de la maison dans mon répertoire et lançai l'appel.

Une sonnerie.

Puis deux. Après la cinquième, j'entendis le son de ma voix enregistrée sur notre répondeur.

« Bonjour ! Eh non, nous nous sommes absentés ! Laissez-nous un message ! Merci ! »

Hum, que c'est original…

On croirait entendre une dépressive sous cachetons…

Le bip sonore retentit et j'eus besoin de quelques secondes avant de réagir.

« Euh… salut… c'est moi… Je… Je voulais te dire que je vais bien. Ne t'inquiète pas pour moi. J'essaierai de te rappeler plus tard. Je t'embrasse. »

Je balançai mon portable sur le lit et portai mon attention sur le plafond blanc, fixant un point imaginaire. Je repensais à la soirée de la veille et cela provoqua un début d'incendie dans mon bas-ventre.

J'avais besoin d'une bonne douche froide.

Bordel ! Quelle soirée !

Ce n'est pas à Forks qu'un truc pareil me serait arrivé…

Bon sang, j'avais vraiment besoin d'une bonne douche. Sans plus attendre, je m'extirpai avec difficulté de mon lit et traînai des pieds jusqu'à la salle de bain.

Je me débarrassai du vieux t-shirt qui me servait de pyjama et fis glisser mon string le long de mes jambes avant de l'envoyer valser d'un coup de pied.

J'entrai dans la cabine de douche, tournai le robinet et laissai échapper un cri lorsque l'eau froide fouetta mon corps. Je m'empressai d'augmenter la température du thermostat. Je soupirai d'aise. Je restai un long moment sous le jet savourant l'effet apaisant de l'eau sur mes muscles endoloris.

Je me séchai ensuite tout en observant mon corps nu dans la glace. J'étais blanche comme un cul. J'avais encore besoin de beaucoup de soleil pour ressembler à une vraie californienne. Soudain, une tâche non-identifiée sur mon cou m'alarma. Je m'approchai du miroir pour mieux voir de quoi il s'agissait… même si je m'en doutais.

Evidemment, mes craintes furent confirmées. L'enculé m'avait laissé un souvenir : un énorme suçon à la base de mon cou !

J'enfilai de nouveaux sous vêtements puis un pantalon de jogging noir et un débardeur en coton. Le programme de la matinée n'ayant pas encore été établi précisément je préférai parer à toutes les éventualités. Je nouai autour de mon cou un foulard en soie noire, me risquant ainsi à ressembler à une… à un… Bon, à rien !

Alice poussa la porte de mon nouveau chez-moi une demi-heure plus tard.

« Bella ! Bien dormie ma belle ? Remise de ta première nuit so californienne ? » Elle m'embrassa la joue et son parfum capiteux titilla mes narines.

Vêtue d'un mini-short en jean et de hauts-talons, Alice n'avait sûrement pas l'intention de s'attarder ici.

« Je voudrai te montrer ce que cache encore cette propriété ! Et en particulier ce qui va te concerner ! »

~*~

Alice m'avait rapidement expliqué comment nettoyer la piscine et le local d'entretien. Ce n'était pas vraiment le genre de choses qui la passionnait !

« Eh voilà ! » S'exclama-t-elle en refermant la porte du petit chalet. « Je crois que tu sais tout ! » Elle me tendit la clé dont j'allais avoir besoin. « Mais franchement Bella… ça m'embête de te demander de faire tout ça… Tu sais que - . »

« Je ne veux rien entendre Alice ! » L'interrompis-je. « Tu sais que je n'aime pas la charité alors… juste … la ferme ! »

Elle me tira la langue comme une gamine de dix ans puis se retourna.

« Ah voilà Edward. » Fit-elle. « Je vais te le présenter ».

Je me retournai à mon tour.

« Oh putain ! » M'exclamai-je en reconnaissant monsieur le serial-fucker.

« Ouais… Je sais… ça fait toujours ça la première fois ! » Rit Alice.

Sauf que pour moi, ce n'était pas la première fois et que ça n'avait rien d'un « putain » d'éblouissement. Je savais que je serai amenée à le revoir au bar mais jamais je n'aurais pensé qu'il serait mon voisin ! Est-ce que j'allais réussir à gérer la situation… en sachant ce qu'il s'était passé la veille ?

Flashback

Il se mit alors à onduler son bassin, de manière à créer une friction entre sa queue gonflée et mon intimité. Une de ses mains glissa sous ma tunique, caressa mon ventre et se mit à remonter dangereusement vers ma poitrine.

C'en était fini de moi. Je n'avais pas la force de résister.

Sa main puissante empoigna mon sein droit et il le pétrit dans sa paume, faisant jouer ses doigts sur mon téton durci.

Je me mordillai la lèvre inférieure alors que mes mains agrippaient sa chevelure en bataille. Ce connard avait des doigts de fée et j'avais hâte qu'il en fasse profiter chaque parcelle de mon corps en ébullition.

Tout en caressant mon ventre il passa la tête sous ma tunique et glissa son nez puis sa langue dans mon soutien gorge. Il la fit danser un instant autour de mes pointes tout en continuant à appuyer fort sur mon ventre, me faisant sentir encore à quel point il avait envie de moi.

Il remonta ma tunique et la fit rapidement passer par dessus ma tête. Il la laissa ensuite tomber sur le sol. Il posa ses mains sur mes épaules et fit doucement glisser les bretelles de mon soutien gorge. Il fit glisser sa langue sur ma clavicule, puis jusque sur mon cou et mon oreille. Il en mordilla le lobe tout en tirant dessus. Je ne contrôlai plus ma respiration devenue erratique.

"J'ai envie de te baiser depuis la première seconde où j'ai posé le regard sur toi." Murmura-t-il.

Ses gestes devinrent soudain plus pressants, sa main chemina jusqu'au bord de mon short et il joua un instant avec les coutures, frôlant avec provocation la naissance de mon bas-ventre.

Je frissonnai d'anticipation en même temps que je haïssais mon corps de me trahir. Non tout était tellement facile.

Il plongea de nouveau son nez dans mon cou et déboutonna en même temps mon short.

Je me cambrai contre lui de façon incontrôlable.

"Oui ma belle, ça vient, patience..." Se moqua-t-il de moi en léchant encore une fois le lobe de mes oreilles.

Cet enfoiré sentait tellement bon, était tellement bien foutu... Cela aurait été un crime de résister.

Sa main gauche malaxait mon sein alors que la droite venait de défaire le dernier bouton de mon short. Ses doigts remontèrent jusqu'à la couture de mon string puis, il glissa lentement sa main à l'intérieur.

Bordel de merde touche-moi !

Son index se posa sur ma fente trempée et tourna lentement autour de mon clitoris sans jamais l'atteindre.

Un râle de frustration s'échappa de ma bouche.

"Dis-moi de quoi tu as envie!" M'ordonna-t-il de sa voix sensuelle.

"De... de..." Tentai-je de lui répondre. Hélas il avait rompu toute connexion avec ce qui me restait de cervelle.

"De quoi ?" Il porta les doigts qu'il avait passé dans mon string à sa bouche.

"De quoi ? Ma délicieuse inconnue !" Répéta-t-il en léchant son index, ses yeux verts me transperçant de part et d'autre.

"Putain! Baise-moi!" Le suppliai-je enfin.

Un sourire satisfait s'afficha alors sur son visage et sa main repartit aussitôt à l'assaut de ma chatte implorante.

Je me cambrai sous les sensations divines que provoquaient ses doigts à mon minou.

Ce connard allait réussir à me faire jouir en un rien de temps !

Une vague de plaisir était entrain de se former dans mon bas ventre et elle n'allait pas tarder à déferler.

Il fit pénétrer deux doigts en moi et poussa très fort.

"Je veux t'entendre crier ma belle!" M'intima-t-il.

La musique qui nous parvenait jusque là en sourdine, se déversa soudain sans fioritures derrière nous.

"Bella?" Appela la voix de Mike.

Je m'empressai de repousser le serial fucker et de cacher ma poitrine nue, sous l'œil inquisiteur de mon collègue.

"On a besoin de toi en salle." Dit-il avant de retourner à l'intérieur.

Je me rendis alors compte de ce que j'avais été sur le point de faire. Je ramassai alors rapidement ma tunique et mon soutien gorge.

Première soirée en Californie et déjà tous mes principes foutaient le camp. Je ne donnais pas chères de mes fesses dans un mois...

Sans même lui jeter un seul regard, je retournai dans le bar poursuivre ma nuit.

A quatre heures du matin, Emmett nous poussa Angela et moi à partir, et resta seul avec ce gros abruti de Mike qui avait déduit de mon flag que j'étais une fille facile. J'avais dû esquiver ses avances durant le reste de mon service…

L'air frais nous revigora et nous marchâmes jusqu'à la voiture d'Angela, garée plus loin dans une ruelle. Au moment où j'allais m'installer sur le siège passager, j'aperçus à une dizaine de mètres un somptueux coupé cabriolet noir. Il faisait sombre mais la faible lumière de la lune me permit de reconnaître l'homme assis sur le siège conducteur.

Celui qui deux heures auparavant avait plongé les doigts dans mon minou arborait une expression de pur plaisir sur son visage… Expression que je compris mieux lorsqu'une pouffiasse rousse se redressa alors en se léchant les lèvres.

Fin du flashback

« Edward. » La voix d'Alice m'extirpa de mes pensées.

La scène se déroula alors au ralenti. Mon serial fucker tourna la tête vers nous et lorsque son regard se posa sur moi, une expression amusée se dessina aux coins de ses lèvres. Il vint alors dans notre direction et j'étais partagée entre l'envie de lui en coller une et de prendre mes jambes à mon cou.

« Edward. Je te présente mon amie Isabella Swan. » Il me fixait avec intensité. « Elle va vivre dans l'ancien studio d'Amanda et -. »

Elle fut coupée par la sonnerie de son téléphone portable.

« Excusez-moi. » Fit-elle en s'éloignant, me laissant seule avec Edward le serial baiseur.

« Joli foulard Isabella! » Me taquina-t-il en faisant glisser le morceau de tissu entre ses doigts.

Je ne pus m'empêcher de frissonner en l'entendant m'appeler par mon prénom. Je reculai immédiatement et repoussai violemment sa main.

« Ne me touche pas ! »

« Oh, pauvre créature, tu ne disais pas ça hier soir ! Attends, laisse-moi me souvenir… Ah, voilà ! 'Baise-moi ' ? »

Je baissai la tête honteuse, gênée, priant pour disparaître sous terre. Il fit un pas dans ma direction.

« C'est bien ce que tu voulais ma chérie ? »

Un nouveau sourire coquin s'afficha sur ses lèvres pleines. Ses prunelles rivées sur moi étincelaient et commençaient à me faire vaciller.

Connard, c'est un gros connard !

Je respirai à fond, me concentrai et pris mon courage à deux mains pour me défendre.

« Tu la fermes, je ne veux plus entendre parler de cette histoire ! J'ai… J'ai eu un moment de faiblesse ! Je ne suis pas comme… comme cette pute qui te taillait une pipe en pleine rue hier soir ! »

Il parut réfléchir une seconde puis fit encore un pas. Je reculai toujours et mes pieds rencontrèrent la margelle de la piscine.

Il se pencha à mon oreille et susurra de sa voix grave et sexy.

« Non, je crois que tu es pire que ça chérie… »

Je ne savais pas ce que m'avait retenu de le gifler à ce moment-là. Il était si… si sûr de lui et… imbu de sa personne…

Incroyablement beau aussi Bella ! Oh la ferme !

« Tu sais Isabella… » Fit-il en appuyant sur mon prénom. « J'aime terminer ce que j'ai commencé… tôt ou tard tu seras dans mon lit ! » Il arbora une nouvelle fois son sourire en coin si craquant. « Et… tu me supplieras de te faire jouir… »

« Vas en enfer connard ! » Pestai-je.

Il ricana puis me fit un clin d'œil.

« Bonne journée Isabella. » Dit-il en mettant une paire de Rayban sur son nez.

Il se dirigea vers la sortie de la résidence et salua Alice en passant à côté d'elle. Cette dernière qui venait de finir sa conversation téléphonique, s'empressa de revenir vers moi.

« Je rêve ou il vient de te draguer ? »

« Hein ? Quoi ? Nan ! » Mentis-je.

« Ah ouais ? » Me demanda-t-elle pessimiste. « Pourquoi tu rougis alors ? ».

« Je ne rougis pas ! » Me défendis-je.

« Je t'en prie Bella ! Pas à moi ! » S'offusqua-t-elle. « Je te connais par cœur… »

Alice avait cette capacité de lire en moi comme dans un livre ouvert. Je ne pouvais rien lui cacher… ou presque…

« Méfie-toi de lui Bells. Il est super hot… je te l'accorde… mais il ne pense qu'avec sa queue. Tu mérites mieux que d'être le coup d'un soir. »

Je lui souris.

« Ne t'inquiète pas pour moi. »

S'il elle savait qu'il avait été à deux doigt de me sauter la veille…

« Très bien. » Elle me sourit à son tour. « Bon… il va falloir que j'aille à l'atelier. Ça va aller pour toi ? » S'enquit-elle.

« Alice ! » M'exclamai-je, feignant l'agacement. « Je crois pouvoir survivre. »

« Okay, okay ! » Rigola-t-elle. « Je file ! A ce soir ! »

La tornade Alice disparut. J'entendis vrombir le moteur de sa belle voiture. Je me haussai sur la pointe des pieds et la vis s'éloigner en haut de l'avenue.

Seule.

Pour le bien de ma santé mentale, Edward-je nique-tout-ce-qui-bouge-Cullen n'était plus dans les parages. Alice ne reviendrait pas avant un moment.

Je crois qu'il est temps de te bouger ma vieille…

Je saisis la perche terminée par une épuisette et la trempai dans le bassin.

Dix guêpes et cent-vingt cinq moustiques plus tard, l'eau de la piscine était débarrassée de toutes ses impuretés. J'étais restée en plein soleil et je rêvais maintenant de m'y délasser.

Le boulot d'abord…

En plus de l'entretien du bassin, je devais aussi m'occuper des parterres de fleurs et des arbustes.

'Te prends pas trop la tête non plus Bella !' M'avait lancé Alice. 'Pas besoin de tailler des animaux dans les feuillages !'

Je n'allais peut-être pas aller jusqu'aux animaux mais j'aimais le travail bien fait. J'étais quelqu'un de très perfectionniste.

Avant de commencer à jardiner, je fis un saut dans mon appartement pour y prendre mon i-Pod. J'avais besoin de m'évader au rythme de la musique qui me faisait vibrer.

Mes écouteurs sur les oreilles, je commençai à tailler les rosiers. Instinctivement, mes hanches bougèrent au son de la musique entraînante. Je ne pouvais pas m'empêcher de faire ça. Danser. C'était mon truc. Ma passion. Mon défouloir. Ma drogue.

Je finissais la rangée de rosier et tournai sur moi-même. Je sursautai en me retrouvant nez-à-nez avec Miss Perfect. Elle me dévisagea, me détaillant de haut en bas.

« Bonjour. » La saluai-je timidement après avoir retiré mes écouteurs.

« Vous êtes la nouvelle responsable de l'entretien ? » Me demanda-t-elle froidement.

« Euh… on peut dire ça comme ça… Je suis Bella Swan. »

Evidemment mon nom ne la fit pas percuter.

« Je suis une amie d'Alice. » Cru-je bon de préciser.

Toujours aucune réaction.

Je me sentis vraiment, vraiment mal à l'aise devant son air toujours plus renfrogné.

Je fis une dernière tentative.

« Je travaille au Push, pour votre voisin sexy. »

Lieu branché, mec canon… Il fallait peut-être utiliser certains codes pour communiquer avec les autochtones.

Elle leva un sourcil. « McCarthy, cette espèce de guignol sous anabolisants ? »

« Euh… oui. »

A ma plus grande surprise, elle éclata de rire et cela m'encouragea à continuer. « Lui, le rouquin en chaleur… Vous êtes pas gâtées ! Manquerait plus que le toubib tripote ses clientes et on a le grand chelem ! »

Elle sourit enfin et je fus immédiatement soulagée.

« Bienvenue à L.A., la cité des anges, tous plus enfoirés les uns que les autres ! »

« Oui, il paraît…Euh… »

« Rosalie. »

« Okay ! Moi c'est Bella ! »

« Oui, il paraît ! » Elle me fit un clin d'œil et s'éloigna en direction de son appartement. « A un de ces jours ! » Me lança-t-elle.

~*~

La journée fut assez paisible… hormis l'épisode de ma seconde rencontre avec Edward-je-pense-avec-ma-teub-Cullen. Son arrogance me sidérait. Il était clair qu'il pouvait toujours courir pour que je cède une seconde fois. J'avais envie de vivre le grand amour, pas de me faire sauvagement baiser contre un mur par un inconnu incroyablement séduisant et bien bâti.

Quoi qu'il en soit, j'avais d'autres chats à fouetter et il était temps d'entamer ma mission. Je m'agenouillai à côté du lit et passai ma main sous ce dernier. J'en sortis une boite que je positionnai devant moi. J'ouvris lentement le couvercle et m'apprêtai à en sortir le contenu lorsque j'entendis Alice débouler dans le séjour.

« Bella ? » Appela-t-elle.

Je refermai la boite et la fis glisser sous le lit. Je verrai ça plus tard.

« Je suis là ! » Répondis-je.

Elle entra alors dans ma chambre, les bras remplis de sachets.

« J'ai fait quelques emplettes. » M'expliqua-t-elle. « Tu as désespérément besoin d'une garde robe plus californienne. »

« Quoi ? » M'exclamai-je. « Tu veux dire que… tout ça est pour moi ? »

« Evidemment ! »

« T'es complètement cinglée ! » Rouspétai-je. « Je ne vais jamais pouvoir te payer tout ça ! »

« Qui t'a parlé de payer ? Disons que c'est ton anniversaire avant l'heure. »

« Alice… Je ne peux pas accepter voyons ! C'est trop ! »

« La ferme ! La ferme ! La ferme ! » Me gronda-t-elle gentiment. « Pour une fois arrête de râler et file sous la douche. Tu commences ton service dans deux heures. »

Sans plus attendre, je m'exécutai. Je ne voulais pas la vexer.

Je fis un passage éclair sous la douche… Je me doutais bien que mon amie voulait faire mumuse avec Barbie Bella.

Je m'enroulai dans une serviette puis examinai rapidement mon suçon. Il s'était déjà pas mal estompé. Par mesure de sécurité, je le cachai avec un peu de fond de teint puis j'allai rejoindre Alice dans ma chambre.

Une combi-short en jeans était posé sur le lit.

« Tu vas mettre le feu dans cette tenue Bells ! » S'enthousiasma-t-elle.

Ouais… une combi c'est bien… Plus difficile à retirer…

Alice me tendit un string et un soutien gorge push-up.

« Enfile ça et la combi puis on passe à la coiffure et au maquillage. »

~*~

Une bonne heure de torture plus tard, mon amie m'avait une nouvelle fois transformée en 'machine de guerre' comme elle aimait le dire.

« Tu es magnifique!» Me complimenta-t-elle. « Il était temps que je mette ce corps de rêve en valeur ! »

C'est vrai que mon côté perfectionniste n'avait jamais été mis à contribution en ce qui concernait mon physique. J'avais toujours pensé que ma banalité était sans espoir d'amélioration.

« Je crois que tu es prête pour aller bosser. » Annonça Alice. « Par contre… j'ai un rendez-vous… donc… »

Elle me balança une paire de clé.

Je lui lançai un regard interrogateur et inquisiteur en même temps.

« Rosalie me l'a prêtée ! Surpriiiiise ! » Rit-elle.

Puis elle s'éclipsa, me laissant encore plus agacée. Alice était la personne la plus généreuse du monde, et j'étais gênée d'accepter tous ses cadeaux parce que j'avais l'impression que mes remerciements ne suffiraient jamais assez pour tout ce qu'elle faisait et avait fait pour moi.

J'avais trente minutes pour rejoindre mon nouveau lieu de travail. La combinaison moulante et les talons hauts n'étaient pas ce que j'avais porté de plus confortable… J'arrivai néanmoins devant le portail menant au parking lorsque j'entendis une voix horriblement familière.

« Je ne peux venir qu'à partir de 21 heures… »

Je m'arrêtai. Mon père n'avait eu de cesse de me répéter durant mon enfance qu'on ne devait pas écouter aux portes…

Et alors !

« Où ? » Continua-t-il.

...

« Attends je note, hôtel Carlton, sur la 53ème. Elle a des préférences ? »

Mais de quoi parlait-il ? Je frissonnai, tout ça n'avait pas l'air encore très catholique…

« Parlons bien, parlons fric ! Combien ? »

...

« Ça ma va ! » Je devinai à ce moment là qu'il devait sourire.

« Merci, à plus tard vieux ! » Finit-il.

Le moteur de la porte se mit soudain en marche et elle s'ouvrit en coulissant.

Il apparut progressivement devant moi, la mèche cuivrée en l'air, le torse toujours bombé, les lunettes de soleil posées négligemment sur le bout de son nez.

Oh, non pitié, faites que quelqu'un un arrive en même temps que nous…

Dès que l'ouverture fut assez large pour que je puisse sortir tout en préservant mon périmètre de sécurité, je fonçai.

Il me suivit des yeux comme je le contournai et j'eus le temps d'apercevoir sa mâchoire se décrocher.

Oui, mon beau, c'est bien moi !

Ragaillardie, je pressai le bouton de la mini-télécommande qui servait de clef, et les feux d'une magnifique Porsche Boxster clignotèrent.

Mais c'est une blague ?!

Un coup d'œil derrière moi m'apprit que Cullen n'avait pas bougé. Quelque chose me disait que je devais m'empêcher de réfléchir.

Je m'installai au volant non sans avoir avant ça cambré ma croupe dans sa direction.

Je démarrai, et poussai un cri lorsque le moteur du bijou rugit. Puis je manœuvrai et sortis du parking, triomphante, sous le regard enflammé du serial-fucker.

 


"Bon So... Tu crois que tout le monde est encore là?"

"J'espère Ju ! C'est cool toutes ces gentilles reviews ! Il faudrait peut-être dire merci ?"

"Absolument So! Un grand merci pour vos réactions... vos mises en alerte..."

"Et en favoris ! Merci les filles ! Mais on reste insatiable, vous le savez !"

" En tout cas, on est vraiment contente que notre duo vous plaise! On prend énormément de plaisir à écrire cette fiction ensemble!"

"Oh que oui ! Sans compter nos escapades sur le terrain... On cherche à vous offrir de l'authentique ! D'ailleurs c'est quoi la suite du programme Ju ?"

" Là tout de suite? Je crois que Bella vient de klaxonner! Une petite soirée au Push ça te tente?"

"Et comment! On se retrouve en cellule de dégrisement Ju, avec le calepin pour débriefer ?"

"Hihihi! Ca dépend? On se fait enfermer avec Edward le serial fucker Cullen?"

"Oh! Je vais me dépêcher d'enfiler les tequ'paf ! Bellaaaaaaaaaaaaaaa attends!On arrive !"

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