mercredi 5 mai 2010

5 - Beverly Hills, Love and Lust


~¢нαριтяє 5 : ∂ιяту ∂αη¢ιηפ~

xXx

Song: Rude Boy – Rihanna

http[:]//www[.]youtube[.]com/watch?v=e82VE8UtW8A

xXx

POV Bella

La Bella raisonnable me criait de reculer. La Bella rebelle m'incitait à me laisser faire… et la Bella rebelle était en train de prendre le total pouvoir. J'étais incapable de résonner correctement. J'avais envie de me laisser faire. J'avais juste besoin de prendre mon pied et je savais qu'entre ses mains j'allai facilement atteindre des sommets.

Lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes, je n'eus plus aucune hésitation. Mes tempes bourdonnèrent, mes instincts primaires se réveillèrent et je me plaquai contre lui. Il entrouvrit sa bouche et sa langue s'enroula immédiatement dans la mienne sans que je lui oppose de résistance. Parce que de résistance il n'y en avait plus. Je m'abandonnai et gémis.

Il se recula soudain, me contempla quelques secondes. « Je le savais ! » Souffla-t-il en plongeant à nouveau sur mes lèvres.

Je détestais lui donner raison. Mais pour l'heure c'était le dernier de mes soucis. J'avais juste envie de le sentir en moi et de dégager toute la frustration accumulée depuis trois jours.

Notre baiser si fit plus passionné, plus ardent et ses mains commencèrent à courir sur mes fesses, mes hanches, sur mon ventre.

Il mit fin au baiser me laissant haletante et avide de regoûter à ses lèvres. Il ne resta pas inactif ; il mordilla d'abord ma mâchoire avant de tracer un sillon de baisers dans mon cou.

Ses mains remontèrent dans mon dos et il fit descendre avec une lenteur démesurée la fermeture éclair de mon bustier.

Il picora encore de baisers mouillés mon cou puis sa langue affleura les coutures de mon vêtement. Les fines gaines ne me comprimaient plus la taille et d'un geste leste il tira sur le tissu et m'en débarrassa d'un coup libérant ainsi ma poitrine nue.

Mes seins pointaient vers lui et il se hâta de prendre en bouche un de mes tétons, de le sucer et l'aspirer avec gourmandise. Il le tortura délicieusement avec sa langue me rendant encore plus folle de désir. Mes doigts s'étaient immiscés dans sa chevelure désordonnée, tirant dessus pour le rapprocher encore plus de moi. Je le sentis sourire contre mon sein avant qu'il n'aille s'attaquer à mon autre téton qui lui aussi réclamait son attention.

Il revint à mon visage, et chopa entre ses dents le lobe de mon oreille. "Tu aimes ce que je te fais ma belle on dirait." Son souffle chaud dans mon cou me fit frissonner. Ses mains glissèrent sur mes fesses et il les malaxa fermement tout en s'occupant à nouveau de mes pointes durcies par l'excitation.

J'étais incapable de lui répondre… seuls mes gémissements de plaisir pouvaient le conforter dans son idée.

Contre toute attente, il me souleva et j'enroulai naturellement mes jambes autour de sa taille. Sa bouche s'écrasa une nouvelle fois sur la mienne alors qu'il nous déplaçait vers le bar puis il le contourna pour prendre la place que j'avais occupée une heure auparavant. Il me déposa sur le comptoir. Je me penchai vers l'arrière, prenant appui sur mes avant-bras alors qu'il s'attaqua aux boutons de mon jeans. Il caressa ensuite mes cuisses de ses mains habiles, descendit sur mes mollets puis retira avec délicatesse mes ballerines. Il se mit à tirer sur le bas de mon pantalon. Comprenant où il voulait en venir, je soulevai les fesses pour lui faciliter la tâche. Comme mon bustier tout à l'heure, mon slim blanc atterrit sur le sol. Je me retrouvai alors en string dans une position plus qu'explicite. La vue le fit saliver. Sa langue rose passa à plusieurs reprises sur ses lèvres. Ses yeux étaient noirs de désir et il ne me quitta pas du regard lorsqu'il défaisait avec dextérité les boutons de sa chemise, dévoilant petit à petit la perfection de son torse d'Apollon.

Je pinçai ma lèvre inférieure entre mes dents alors que mes yeux se promenaient sur ses tablettes, s'attardant sur le « V » de sa ceinture abdominale.

Il se retourna quelques secondes et me fis face de nouveau une bouteille à la main. J'écarquillai les yeux et tremblai, anticipant ce qu'il s'apprêtait à faire.

"Ne t'inquiète pas Isabella" Me rassura-t-il. "Tu verras que tu vas aimer ça... ma langue sur ton corps..."

Je déglutis difficilement lorsqu'il versa les premières gouttes de Tequila sur mon ventre… Le liquide s'étala sur ma peau, dégoulina autour de ma taille.

Je me cambrai carrément lorsqu'il lécha l'alcool sur ma peau tout en gémissant, n'oubliant aucune parcelle.

"Hum… Ce que tu es bonne Isabella..." Susurra-t-il entre deux coups de langue. "Je suis certain que ta petite chatte a un goût merveilleux..."

Tandis qu'il continuait, ses doigts se posèrent sur mon entrejambe encore recouverte du minuscule morceau de tissu.

Sa langue titilla l'intérieur de mon nombril avant que son nez n'effleure brièvement mon intimité. Ses mains se déplacèrent sur mes cuisses et il écarta ces dernières un peu plus qu'elles ne l'étaient déjà.

Je n'étais qu'une vulgaire poupée de chiffon, désireuse de m'abandonner encore plus entre ses mains et sa bouche expertes.

Il agrippa soudain la ficelle de mon string et tira d'un coup sec, déchirant ainsi le tissu. Je poussai un petit cri de surprise et levai la tête. Il arbora un sourire satisfait en posant ses yeux sur mon minou luisant et épilé. Sa bouche descendit alors à une vitesse vertigineuse vers l'objet de sa convoitise.

Sa langue glissa une première fois sur ma fente humide m'arrachant un geignement de plaisir. Puis il lécha plus vigoureusement mes petites lèvres, mon clitoris, le mordillant de temps à autre. Je m'envolai, touchai les étoiles, je ne répondais plus de rien.

C'était bon... Oh putain ! Meilleur encore que tout ce que j'avais pu imaginer. Lorsque ses doigts se joignirent à sa bouche, un premier spasme me traversa. Il lapa avec encore plus de ferveur mon intimité en feu.

L'explosion ne se fit plus attendre bien longtemps. Un orgasme monstrueux me frappa et je ne pus réfréner le cri qui s'échappa de ma poitrine. Mon dos s'arqua alors qu'Edward buvait littéralement le jus qui s'écoulait de mon vagin.

Il se redressa en se léchant les babines et fit sauter le bouton de son jean.

"Putain Isabella... J'en peux plus... j'ai trop envie de te baiser".

Sa main droite fouilla la poche arrière de son pantalon. Il en sortit un préservatif et sans plus attendre abaissa son jeans et son boxer, juste assez pour libérer son engin en érection…

Et quel engin!

Jamais je n'avais encore été pénétrée par si gros calibre. Mon minou allait en avoir pour son grade!

Je gigotai devant lui, incapable de contenir mon impatience. Il déchira l'emballage du condom avec ses dents et déroula ce dernier sur son sexe avant de se pencher au-dessus de moi et de tirer mes fesses vers le rebord du comptoir.

"Dis-le Isabella!" M'ordonna-t-il alors que le bout de sa queue caressait mon entrée. "Dis que tu as envie que je te baise comme une bête!"

« Putain ! » Râlai-je haletante. « Tu le sais bien ! »

« Je veux te l'entendre dire ! » Fit-il en s'éloignant quelques peu de moi. « Tu ne peux pas savoir comme c'est bandant… et si excitant. »

« Prends-moi Edward… ça fait trois jours que j'attends ça alors ferme ta gueule et baise-moi ! » Le suppliai-je.

Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres et je sentis une nouvelle fois son bout frôler mon entrée. Contre toute attente, il poussa en moi d'un habile coup de rein. Il me pénétra entièrement et je retins ma respiration tant je me sentis alors tellement bien remplie.

Il s'immobilisa quelques instants, un sourire satisfait sur les lèvres, puis m'en remit un coup plus violent encore que le précédent.

"Oh putain, Isabella, ce que t'es serrée !" Grogna-t-il en fermant les yeux.

"Oui encore... Plus fort..."

Je n'aspirai qu'à ça, je le voulais plus profondément, plus vite...

Comme s'il lisait dans mes pensées, il empoigna l'arrière de mes genoux et les souleva. Il s'enfonça de nouveau et je jubilai.

"Putain ouiiii Edward !"

"Oui continue ! Arrache-moi les tympans ma belle ! Ta chatte n'a encore rien vu !"

Il poussa plus fort et je sentis une douce chaleur m'envahir. Ses coups de butoir redoublèrent d'intensité et des grognements bestiaux émanèrent de sa bouche. Je m'accrochais à ses épaules alors que mes hanches se soulevaient pour approfondir encore davantage ses pénétrations. Des gouttes de sueur perlaient sur ses tempes et sa mâchoire se crispait. Il était au bord de l'extase tout comme moi.

Il poussa encore en moi deux ou trois fois, mes parois se serrèrent autour de son membre et la jouissance nous happa simultanément. J'hurlai de plaisir tandis qu'Edward jurait en se déversant dans la capote.

"Oh putain !"

Je me laissai tomber en arrière alors qu'il s'écroula sur mon corps. Il nous fallut quelques minutes pour reprendre une respiration à peu près normale.

Il déposa ensuite un baiser au creux de ma nuque puis ses lèvres frôlèrent mon oreille. « J'ai gagné. » Murmura-t-il.

Puis sans m'accorder un regard, il fit glisser la capote la balança dans la poubelle puis remonta jean et boxer.

La scène dura à peine quinze secondes mais suffit à me refroidir immédiatement et le temps que je me flagelle intérieurement, il avait déjà disparu.

J'avais cédé. Je n'arrivai pas à croire que je n'avais pas réussi à avoir la volonté nécessaire pour le repousser. Il était arrivé au bon moment le salaud. Juste lorsque j'étais à fleur de peau.

Et maintenant ? Je n'avais aucune idée de la suite. Je ne savais pas à quoi m'attendre avec lui. Il était hors de question que l'écho de notre partie de jambes en l'air arrive aux oreilles d'Alice. J'allais devoir m'entretenir rapidement avec lui à ce sujet. Ce qui ne devait pas s'avérer bien difficile étant donné que nous étions voisins…

Et… il était évident que même si je crevais d'envie de remettre le couvert, cela ne devait plus jamais se reproduire…

xXx

Alice n'était pas allée bosser le lendemain. La pauvre avait la gueule de bois. Affublée d'un énorme chapeau et d'une paire de lunettes de soleil à la Paris Hilton, elle occupait un des transats alignés au bord de la piscine.

« J'ai mal au casque nom d'un chien ! » Se plaignit-elle tandis que je m'évertuais à effectuer le nettoyage quotidien de la piscine.

« Ça m'apprendra à boire pour me donner du courage ! » Continua-t-elle. « C'est effrayant la capacité qu'à ce mec à me déstabiliser ! Et le pire… c'est qu'il n'en a même pas conscience ! »

Jasper, tome 3.

Une fois qu'Alice était partie, il était quasiment impossible de l'arrêter. Mais d'un côté, ce n'était pas plus mal. Cela évitait qu'elle me pose des questions sur ma fin de soirée et que je sois obligée de lui mentir. Je n'aimais pas ça…

J'étais toujours en train d'écouter ma meilleure amie me parler du Hot Doc' en long et en large, lorsqu'Edward-j'ai-une-énorme-queue-Cullen sortit de chez lui. Mon corps entier se mit à irradier et je ne savais absolument pas quelle attitude adopter. Je m'attendais à ce qu'il pose sur moi un de ses regards déstabilisants mais il n'en fit rien. Il passa à côté de moi comme s'il ne m'avait pas vu.

Ma fierté venait d'en prendre un coup. J'avais été un minou de plus à son tableau de chasse…

En même temps, tu t'attendais à quoi Bella ? Qu'il te demande en mariage et qu'il te fasse trois gamins d'affilé ?

« Bella ?! » M'appela Alice m'extirpant de mes pensées.

« Hein ? Quoi ? »

« Je suis en train de te parler de l'homme de ma vie là ! En tant que meilleure amie et future demoiselle d'honneur, tu es sensée m'écouter ! »

J'éclatai de rire sous le regard froid d'Alice. Je m'interrompis presque aussitôt, comprenant que ce n'était définitivement pas le moment de rire.

« Euh… Alice ? Tu ne trouves pas que tu vas un peu vite en besogne ? » Lui demandai-je, sachant très bien que j'empruntai un terrain miné.

« Absolument pas Bella ! Ça prendra le temps qu'il faudra mais je suis certaine qu'un jour je deviendrai Madame Jasper Withlock ! » S'exclama-t-elle.

« Okay… bon… alors c'est quoi ton plan ? »

« J'ai pensé simuler un malaise… »

Un malaise ?! Alice ne reculerait devant rien.

« Alice, je crois que tu pourrais commencer par l'inviter à boire un café… Histoire de partir sur de bonnes bases ! »

Alice haussa les épaules dédaigneusement. « Un café ! Pffff… C'est tellement commun… »

« Je te remercie, c'est comme ça qu'on opère chez moi ou devrai-je dire chez nous ma belle ! »

Mon amie se tourna soudain vers moi, visiblement consciente de s'être un peu emballée.

« Ce n'est… Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire… Mais il est tellement… Tellement exceptionnel ! »

Il en était un autre qui était exceptionnel… Au point de m'avoir fait grimper aux rideaux comme jamais hier soir, pour mieux m'ignorer au petit matin…

Et putain je le savais, c'était ça le pire. Il n'empêche que…

Non !

Il n'empêche que j'avais besoin de clarifier la situation. Alice avait parlé mais je ne l'avais pas écouté cette fois. J'avais hoché la tête et lui avais souhaité ensuite une bonne fin de sieste. Bien qu'elle eut été très prolixe tout à l'heure, elle ne mit pas deux secondes à replonger dans l'état de léthargie dans lequel je l'avais trouvé.

Edward-je-suis-trop-une-putain-de-bête-de-sexe-Cullen saurait qu'une Swan ne renonce jamais. Je tenais à cette explication et je lui imposerai tôt ou tard.

Le reste de la journée avait passé très vite. J'avais flâné dans mon appartement puis je m'étais attelée à ma tâche dans le jardin et autour de la piscine après le déjeuner. Ces gestes commençaient à m'être familiers, c'est pourquoi j'allais de plus en plus vite. Je me retrouvai finalement sans plus aucun travail à réaliser.

Il était seize heures, j'avais encore du temps avant de prendre mon service au Push.

J'avais guetté durant tout ce temps le retour du serial fucker dans sa garçonnière. En vain…

Je m'installai alors sur un transat près du bassin, mon maillot de bain de la veille sur les fesses, stratégiquement placée au bord de l'allée qu'empruntaient tous les résidents. Autant joindre l'utile à l'agréable…

Je commençai à peine de somnoler lorsque j'entendis une heure plus tard le portail s'ouvrir. Je me redressai brusquement et remontai mes lunettes de soleil sur mon front.

Fausse alerte…

Rosalie entra en trombe dans l'enceinte encombrée de paquets et suivie par un petit garçon aussi blond qu'elle.

« Rosalie… Euh… salut ! » Trouvai-je seulement à lui dire, un peu surprise.

Son neveu ? Son… fils ?

« Bella, je n'ai pas trop le temps ! » Elle rebroussa chemin en ronchonnant et attrapa le gosse qui s'était accroupi dans l'herbe. « Tom, on a pas que ça à faire, tu dois encore prendre un bain ! Non mais regarde dans quel état tu t'es mis ! »

L'enfant poussa un cri de mécontentement et se laissa traîner jusqu'à l'escalier.

« Papa, y fait pas pendre de bain ! C'est nul ! »

Je les suivis des yeux jusqu'à l'étage, encore interloquée. Merde alors… Et Alice ne m'a pas parlé de ça !

Tandis que je me rallongeai, un autre locataire fit son entrée, celui que précisément j'avais attendu tout l'après-midi. Je le manquai presque de peu. Je bondis cette fois sur mes pieds et le rattrapai alors qu'il s'apprêtait à son tour à emprunter l'escalier.

« Eeeeh ! » Le hélai-je.

Il ne daigna même pas se retourner. J'empoignai alors son bras, ce qui affola mon cœur au passage, et le forçai à me faire face.

Ses émeraudes incandescentes se posèrent sur moi et je fus une fois de plus happée par le magnétisme animal qui s'en dégageait.

Mais… Mon attention fut immédiatement monopolisée par les gouttes de sang qui perlaient au coin de sa lèvre inférieure salement boursouflée.

Il remarqua presque immédiatement ce que j'étais en train de regarder et apparemment cela ne sembla pas lui plaire.

« Qu'est-ce que tu veux Isabella ? » Me demanda-t-il froidement.

« Je… euh… » Balbutiai-je, ayant légèrement perdu le fil.

« Ecoute ma jolie, que les choses soient claires, j'ai eu ce que je voulais… on a passé un bon moment mais ça s'arrête là. Je ne couche jamais plusieurs fois avec la même femme… alors… laisse tomber ! »

Je restais totalement interdite face à ce qu'il venait de me dire. C'était à moi de mettre les choses au clair… pas à lui. Pour la deuxième fois de la journée, ma fierté en prit un coup… et pas des moindres !

« Très bien ! » Fis-je après avoir repris une certaine contenance. « De toute façon, je ne comptais pas baiser avec toi une seconde fois. Je tenais à te le dire. C'était une erreur. Une erreur qui, j'aimerai, reste entre nous. »

« Parfait ! » S'exclama-t-il.

« Bien ! »

Là-dessus, il passa furtivement ses doigts sur sa lèvre pour essuyer le sang puis tourna les talons, grimpant rapidement les marches. Je le suivis du regard jusqu'à ce qu'il s'engouffre dans son appartement.

Merde mais qu'est-ce qui clochait chez lui ?

Outre son côté torridement sexy et ses fabuleuses performances sexuelles, un certain mystère gravitait autour de ce type.

Premièrement, personne ne savait vraiment ce qu'il faisait de sa vie… et puis, c'était quoi cette balafre à la lèvre ?! Avait-il des ennuis ? Etait-il un gars peu recommandable ? Oui ça il l'était. Un type pas recommandable avec une énorme queue.

Tu t'égares Bella.

Quoiqu'il en soit quelque chose ne tournait pas rond chez Edward-j'ai-du-matos-dans-mon-pantalon-Cullen !

J'avais très envie de savoir mais ce n'était absolument pas raisonnable. J'avais d'autres chats à fouetter. J'étais là pour une seule chose et je ne devais pas changer de cap !

Résignée, je marchai jusqu'à chez moi. Je poussai la porte de mon appartement et m'affalai sur mon canapé.

La journée avait été forte en émotion. J'avais commencé par me faire sauter par un connard au petit matin, pour me faire remballer par ce même connard à la fin de la journée. Entre temps, j'avais eu le droit à quatre bouquins sur Jasper et découvert que Rosalie était potentiellement maman !

La vie à Beverly Hills n'était décidément pas de tout repos ! Et je n'étais sans doute pas arrivée au bout de mes surprises.

J'observai le plafond blanc de mon séjour un long moment avant d'enfin me décider à me bouger un peu. C'était bientôt l'heure d'aller bosser.

Alors que je m'apprêtai à passer la porte de la salle de bain, mon portable se mit à vibrer.

Je regardai furtivement l'écran du mobile qui était posé sur mon lit.

Numéro privé.

En temps normal, je ne répondais jamais à ce type d'appel. Mais cette fois-ci, pour je ne sais quelle raison, je décrochai.

"Allo ?"

"Isabella Swan ?"

"Oui c'est moi."

"Bonsoir c'est Mary. Mary Allistair."

Effectivement, je n'étais pas au bout de mes surprises.

xXxXxXxXxXxXxXxXxX

"Allô Ju ? Euh... tu ne croules plus sous les bulles ?"

"Non, non ça va! J'ai décuvé! D'ailleurs merci pour vos p'tits messages pour mon anni et pour vos reviews en général. Vous êtes formidables! N'est-ce pas So?"

"Oui vous êtes supers les filles, merci ! Vous n'imaginez pas à quel point vous nous boostez ! On espère que nous vous avons fait plaisir aujourd'hui ! N'hésitez pas à vous exprimer hein ! Bon Ju, on continue alors ?"

"Plutôt deux fois qu'une! Oups, j'ai un double appel! Juste une seconde... [...] So! C'était Alice! Elle nous propose une beach party! Ca te tente? Beaux mâles au programme..."

"*déglutit bruyamment* Quand tu dis 'beaux mâles' au programme, tu penses à la team-on-est-trop-canon-et-trop-bien-monté-Cullen ? Parce que je saute dans mon bikini si c'est oui ! Oh, où est l'huile de tiaré ?"

"Bien sûr! Qui d'autres?! Oublie le bikini poulette! Ce soir c'est bain de minuit! Tous à poils! On va voir du kiki c'est moi qui t'le dis!!!"

"Oh ouais du kiki ! En parlant de kiki, ramène Newton on va bien rigoler... Bon Ju, je t'attends, toi et ta super Porsche ! Cinq minutes ! Pas une de plus "

"Le temps de choper la loupe pour Newton et j'arrive ma p'tite So! Les filles? (Les mecs!?) On vous retrouve là-bas? Allez, à plus dans l'bus!"

"A plus dans l'bus ! Mdr ! Venez nombreuses (nombreux ?!) ! A bientôt !"

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