mercredi 5 mai 2010

1 - Beverly Hills, Love and Lust


~¢нαριтяє 1: ωєℓ¢σмє тσ L.A.~

Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer... Nous ne faisons que nous amuser avec ...

*~*

Song : Eh Eh – Lady Gaga

http[:]//www[.]youtube[.] com/ watch?v=6P-EpUphglc

*~*

POV Bella

"Mesdames et messieurs, nous amorçons notre descente sur l'aéroport de Los Angeles, veuillez attacher vos ceintures et redresser le dossier de vos sièges."

La Californie. Son soleil, ses plages. Ses playmates, ses stars d'un jour ou de toujours. Aux antipodes de la ville où j'étais née et où j'avais grandi. La cité des anges s'étalait sous mes pieds et je me demandai quelle serait ma place ici.

Je n'étais pas là par hasard. Non j'avais un but. Avec très peu d'indices mais armée de ma soif de vérité et du fardeau que je traînai depuis presque vingt-cinq ans, j'étais déterminée cette fois à aller jusqu'au bout.

Le train d'atterrissage toucha la piste et l'appareil freina brusquement, plaquant mon dos contre le fauteuil en velours bleu. L'avion s'achemina vers le terminal et je commençai à rassembler le peu d'affaires qui m'avaient accompagné dans la cabine.

Lorsque j'empruntai la passerelle, je songeai encore à la façon dont j'avais quitté Forks. Mon père n'avait eu droit qu'à un griffonnage sur une feuille arrachée de mon carnet à spirales.

'J'ai besoin de voir et de savoir. Ne m'attends pas pour dîner. Je t'appellerai.'

Pas un mot de plus. Après les conflits qui nous avaient opposés ces derniers jours il comprendrait. J'espère.

Je récupérai ma petite valise cabossée et sortit du terminal. Une bourrasque d'air chaud fouetta mon visage et je me mis en quête d'un taxi.

~*~

Dire que j'étais dépaysée était un euphémisme. Le paysage qui défilait sous mes yeux n'avait rien à voir avec celui de Forks. La lumière du soleil était presque aveuglante pour moi. Je me sentais presque mal à l'aise. Je ne me sentais pas à ma place.

Ridicule Swan ! T'es dans un taxi !

Je passai ma main dans mes cheveux et m'enfonçai dans la banquette. Si j'étais arrivée jusque là, ce n'était pas pour reculer par manque de repères. Et puis, ce n'était pas comme si j'allais être seule. Il y avait Alice.

Un sourire se dessina sur mes lèvres à la pensée de ma plus vielle et unique amie. J'avais rencontré Alice Brandon à l'école maternelle.

J'avais toujours été une petite fille renfermée, et elle m'avait sorti de ma bulle. Elle m'avait pris sous son aile alors que les autres enfants m'ignoraient. Dans une petite ville comme Forks, je n'étais pas une fillette comme les autres.

Nous étions devenues inséparables. De véritables amies de cœur. Nous avions fait toutes nos classes ensemble… jusqu'à la première année de lycée… Un élément était venu perturber le monde parfait d'Alice et Bella.

Charlotte et Peter Brandon, les parents de mon amie, avaient décidé de divorcer et… de quitter Forks.

Alice était donc partie vivre à Los Angeles avec sa mère. Les premières semaines de notre séparation furent extrêmement difficiles, pour elle comme pour moi. Je me sentais si seule… et si perdue.

Avec le temps, l'aspect de manque s'atténuait tout en restant omniprésent. Je n'avais jamais revu Alice mais depuis tout ce temps, nous n'avions jamais cessé de garder le contact.

Elle avait répondu présente lorsque je l'avais appelé il y a trois jours pour lui faire part de mon projet.

'Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout ma belle !' M'avait-elle répondu.

Alice avait réussi dans la cité des anges. Elle était une des designeuses les plus en vue de Californie et était en passe de conquérir le pays, voire le monde. Son business lui avait permis d'acheter une grande résidence dans le quartier huppé de Beverly Hills. Elle faisait en plus fructifier ses biens en louant ses appartements. Alice avait toujours été une visionnaire et une femme intelligente. Je me sentais bien démunie face à tant de talent.

Pour l'heure, j'aperçus par la vitre du taxi qui se garait au bord du trottoir, le vaste ensemble de bâtiments. Le chauffeur m'aida à décharger mes bagages, en tout et pour tout ma valise et mon sac à main. Je le payai puis m'avançai vers le portail. Il était fermé et j'appuyai sur l'interphone qui correspondait à l'appartement dans lequel vivait Alice. J'en profitai pour scruter les lieux à travers les hauts barreaux d'acier. Il y a avait une piscine en face de moi, autour de laquelle étaient disposés des transats. Les mini-villas, accolées les une aux autres étaient disposées en U autour du bassin. Elles étaient chacune constituées de deux étages.

Laquelle allai-je donc occuper ?

Alice m'avait proposé un deal ; une de ses locataires avaient rompu son contrat et avait quitté Beverly Hills la semaine précédente. Mon amie m'avait alors proposé d'occuper l'appartement, un petit studio tout équipé, en échange de l'entretien des communs de la résidence. Elle me connaissait assez bien pour savoir que j'aurai refusé qu'elle me loge gratuitement. Je n'aimai pas profiter des gens. Mais vu sous cet angle, cela changeait tout. Echange de bons procédés dirons-nous.

J'avais bien sûr accepté, l'aubaine était trop belle. Je ne roulais pas sur l'or et je serai donc logée comme jamais je n'aurai pu l'imaginer tout en étant près d'une des personnes qui avait le plus compté dans ma vie.

« Bella ! » Je vis Alice faire des bonds de l'autre côté de la grille avant de m'ouvrir.

Elle se jeta dans mes bras et je lâchai mon chargement pour la serrer contre moi.

« Mon Dieu ce que tu es pâle ! » S'exclama-t-elle en reculant. « Et… Et… absolument pas californienne ! » Rit-elle.

« Merci Alice. Je suis contente de te voir aussi! » Elle ne changerait donc jamais. Alice avait beau évoluer dans un monde artificiel, elle n'en demeurait pas moins une amie sincère et authentique.

« Bienvenue à Los Angeles ma belle ! » Elle attrapa ma valise et je la suivis dans la cour intérieure. Le cadre était splendide. J'avais l'impression de me retrouver dans une série télé. J'allais vivre une des expériences les plus excitantes de ma vie… enfin… je n'en oubliais pas pour autant la raison de ma venue.

« Alice c'est… fabuleux ici. Je n'arrive pas à croire que tout ça t'appartient ! »

« C'est mon petit paradis personnel ! » Elle sourit. « Tu vas te plaire ici Bella. Les autres locataires sont sympas… un peu bizarres pour certains… mais nous sommes à Beverly Hills alors… »

Elle s'arrêta un instant, perdue dans ses songes. Au bout de quelques secondes, elle reprit contenance.

« Là c'est mon appartement. » M'apprit-elle en pointant une des minis-villas du doigt. « Juste à côté, c'est celui de Rosalie Hale. Le stéréotype physique de la californienne de base : blonde, grande, pulpeuse, bronzée… Mais j'peux te dire qu'il y en a là-dedans. » Fit-elle en désignant sa tête. « Elle te paraîtra peut-être un peu froide au début mais cette fille est une perle. »

Je l'écoutai déblatérer sur chacun des locataires. Leur vie était beaucoup plus intéressante que celle des habitants de Forks. Ça me changeait des cancans sans intérêt que j'entendais à longueur de journée « Chez Sue », le café dans lequel j'étais serveuse.

« Ici c'est l'appartement d'Emmett Mac Carty et de sa pouffiasse Lauren. C'est un gars extra… Beau brun baraqué… tu auras l'occasion de le rencontrer bien assez tôt ! » Elle me fit un clin d'œil. Elle avait quelque chose derrière la tête.

« Là, c'est celui d'Edward Cullen. » Continua-t-elle en me montrant la villa d'à côté. « Ce mec est dangereusement sexy, mystérieux… Je ne sais pas exactement ce qu'il fait dans la vie en fait. Il ne parle pas à grand monde ici… excepté à Emmett peut-être. Il a tout du mec inaccessible mais d'après les rumeurs c'est une bite ambulante. »

Je manquai de m'étouffer avec ma salive, ce qui fit rire Alice.

« Tu es à Beverly Hills chérie ! Ici les mots comme bite, chatte et baiser font parti du vocabulaire courant. »

Là-dessus, elle se tourna face à une nouvelle porte et poussa un long soupir, qui s'accompagna d'un regard rêveur.

« Laisse-moi deviner… Ici demeure le sexy doc qui hante toutes tes nuits ? » Me moquai-je.

« Bordel Bella, si tu voyais ce mec ! Il est hot à souhait… Ses yeux… Ô Mon Dieu ses yeux sont… et puis ses fesses… Il est parfait. »

« Wow, t'es sérieusement atteinte ! » Lui fis-je remarquer.

« Je suis une Jasper Addict. C'est quand il veut et où il veut ! » Le sourire qu'elle arborait jusqu'à présent se fana. « Le seul truc… c'est qu'il me voit comme sa proprio… ou plutôt il ne me voit pas tout court ! »

J'haussai les sourcils. « Et je suppose que la grande Alice Brandon va remédier à ça ! »

« Evidemment. » Un sourire coquin se redessina sur ses lèvres. « On en reparlera plus tard. Il est temps que je te montre ton nouveau chez toi ! »

~*~

Alice était restée avec moi pendant une bonne heure. Le temps de me faire visiter ce qu'elle appelait communément un studio – dans le langage de Bella Swan, j'appelais plutôt ça un trois pièces d'environ 75m2. Il était certes plus petit que les autres logements mais pour moi c'était un palace.

Elle m'avait également appris qu'elle m'avait trouvé un job de serveuse. Le fameux Emmett était le patron d'un bar, Le Push, et il avait besoin d'une nouvelle employée. Alice avait tout de suite pensé à moi. Ça tombait bien, j'avais besoin d'argent. Vivre à Los Angeles n'était pas gratuit !

« Installe-toi ! Mets-toi à l'aise ! Je repasse d'ici deux heures pour te donner un look de californienne ultra sexy et on file au Push. » Avait-elle dit avant de refermer la porte derrière elle.

L'excentricité et l'enthousiasme de mon amie me faisait du bien, et je savais qu'elle allait m'aider à survivre dans cette jungle. Je n'étais pas prête de retourner à Forks de si tôt ! Je partais de zéro ou presque. Je savais très peu de choses… ma quête de vérité n'allait pas être facile. J'en étais consciente.

~*~

Alice m'avait conduit dans son immense appartement. Elle occupait tout le deuxième étage de la villa centrale et avait donc une vue panoramique sur tout ce qui se déroulait dans son havre de luxure. D'après la description qu'elle m'avait faite de ses locataires, j'étais sûre maintenant de ne pas avoir atterri au pays des bisounours…

Son dressing avait la taille du salon de ma maison à Forks. Une quantité industrielle de tissus, chaussures, accessoires envahissait toutes les étagères et les portants. En moins de dix minutes, elle m'avait affublée d'un petit short noir qui dévoilait mes jambes blanches trois fois trop longues, d'une tunique en lin blanc enserrant ma poitrine généreuse et s'évasant autour de ma taille. J'avais chaussé une paire de nu-pieds dont les lanières en cuir fauve s'enroulaient avec art autour de mes chevilles et jusqu'à la base de mes mollets.

Je me regardai dans sa grande psyché tandis qu'elle rassemblait mes cheveux dans un chignon désordonné. Je me trouvai pour une fois jolie. Alice savait comment mettre mon corps en valeur sans me mettre mal à l'aise.

« Mon dieu ce que tu es craquante ma chérie ! » Elle battit des mains et tourna autour de moi pour admirer son œuvre. Elle tira sur quelques mèches autour de mon visage et les froissa dans ses doigts.

« Allez, on s'arrache ! »

Elle me prit la main, et m'entraîna sur le parking de la résidence. Mon pick-up pourri aurait vraiment fait de la peine au milieu des cabriolets et autres bolides luxueux stationnés sur le bitume…

Alice m'ouvrit la portière d'une New-Beetle cabriolet tapissé de cuir et s'installa au volant. Elle ouvrit la boîte à gant et en sortit une paire de lunettes.

« Tiens ma belle ! Toute bonne californienne se doit d'avoir ÇA sur le nez ! »

« Euh, c'est un peu trop Alice ! Tu sais euh… »

« Arrête Bella ! Tu as croupi combien d'années dans ce trou pourri ?! Il est temps que tu t'épanouisses ma belle, et que tu laisses sortir de ce corps la femme fatale qui sommeille ! » Elle posa dans mes cheveux la paire de Rayban, et me sourit.

« Allez, cette fois on y va ! » Le moteur de sa voiture rugit et nous sortîmes de l'enceinte de la résidence à grandes embardées.

Nous arrivâmes vingt minutes plus tard sur le Santa Monica boulevard. Alice se gara devant un établissement à la devanture éclatante et tape à l'œil.

Wow, décidément, je ne suis pas tombée n'importe où !

« Euh, pour ta voiture… »

« T'inquiète, je suis de mèche avec les flics, on ne me l'enlèvera pas ! »

'Welcome to the Push'

La playmate aux courbes parfaites peintes sur l'enseigne ne me rassura pas. Alice le vit immédiatement.

« C'est le lieu le plus à la mode du moment ! Tu crois que j'aurai osé t'envoyer bosser dans un bar à putes ?! »

Je soupirai et ne pus m'empêcher d'angoisser. Je jetai un dernier regard vers le soleil en train de tomber dans la mer et la suivis à l'intérieur.

« Waouh ! » Fut le seul mot que je réussis à articuler en entrant dans le bar. La déco en jetait un max. Rien à voir avec le café vieillot de Sue… la clientèle n'allait pas être la même non plus.

Un gigantesque bar occupait le milieu de la pièce. Des tables et des banquettes en cuir l'entouraient, et remplissaient le restant de la salle. Seul un petit coin faisait office de piste de danse. Une barre de striptease trônait au milieu.

Alice me tira par le bras. « Viens je vais te présenter Em'. » Nous nous dirigeâmes vers un homme d'environ 1m90 qui nous faisait dos.

Au bruit des talons d'Alice sur le sol, il se retourna et nous offrit un sourire éclatant. Il prit Alice dans ses bras, et la souleva pour coller un baiser sur sa joue.

Puis il la reposa sur le sol.

« Emmett, laisse-moi te présenter ma meilleur amie Bella… et accessoirement ta nouvelle serveuse. »

Les cheveux bruns, les yeux bleus, le regard coquin, extrêmement bien bâti… il portait une chemise blanche cintrée contrastant avec son teint hâlé, qui lui donnait un air sexy. Emmett Mac Carty était un bel homme… non pardon, Emmett Mac Carty était un canon.

Il me détailla de la tête aux pieds d'un air sérieux. Mes joues prirent une teinte cramoisie. J'avais l'impression d'être mise à nu. C'était un peu gênant.

Puis soudain, il se mit à rire.

« Je crois que je t'aime déjà Mademoiselle Bella ! J'adore ton côté timide ! » S'exclama-t-il.

Alice pouffa et je rougis de plus belle.

« Alice m'a dit que tu avais de l'expérience… ça tombe bien. J'en ai assez de tomber sur des bimbos incapables. Un peu de sang neuf fera du bien au bar. »

Si servir des cafés et des bières à des vieux grincheux lui suffisaient en terme d'expérience… alors oui… j'avais de l'expérience.

« Suis-moi Bella, je vais te présenter à l'équipe. »

Ma meilleure amie me fit un signe de la main alors que j'emboîtai le pas à Emmett.

~*~

Je n'avais pas eu beaucoup de temps avant le coup de feu. Mon nouveau patron et voisin m'avait rapidement présenté à Angela et Mike avec qui j'allais bosser.

Au premier coup d'œil, Angela avait tout d'une fille timide mais je me rendis rapidement compte qu'elle avait un caractère bien trempé. Grande et fine, brune avec une paire de lunettes, elle n'avait rien d'une californienne. Elle avait tout pour me plaire. Disons que je me sentais moi seule.

Que dire de Mike. Blond au visage poupin, il sentait le boulet à plein nez. Lorsqu'il avait posé son regard pervers sur moi, j'avais eu envie de lui décrocher une droite.

La première heure, cet idiot avait cru bon de me coller pour m'apprendre quelques trucs utiles. Heureusement, Angela était rapidement venue à ma rescousse.

« Désolée pour Mike… Il est un peu lourd. Il doit toujours faire ça avec les nouvelles. Il croit que ça va l'aider à les mettre dans son lit. » M'expliqua-t-elle.

« Laisse-moi deviner… il est encore puceau ? » Plaisantai-je.

« Je crois bien. C'est le genre de mec à croire que le point G c'est le clitoris ! » Rit-elle.

Le bar était blindé. J'enchaînai les verres et les sourires aux clients.

Angela restait à proximité. Elle m'aidait à préparer les cocktails que je ne maîtrisais pas vraiment.

« Tiens ! Voilà le serial fucker ! » S'exclama-t-elle en fixant l'entrée. « Si je peux te donner un conseil Bella c'est de ne jamais te laisser embobiner par ce type. Il s'est tapé les trois serveuses qui t'ont précédé et une bonne partie de la clientèle féminine. » Elle secoua la tête. « Il est déjà en chasse… Et merde ! T'es repérée ma belle ! »

« Je ne suis pas le genre de fille qui s'envoie en l'air avec un inconnu. J'ai besoin de connaître la personne avant ça. »

« On en reparlera d'ici quelques semaines ! » Ricana-t-elle avant de s'éloigner.

Mike en profita pour se rapprocher.

« Tu sais… je peux être patient… Si tu veux qu'on fasse plus ample connaissance fais-moi signe ! » Il me fit un clin d'œil et alla servir un client.

Blaireau.

Je me décidai enfin à lever les yeux vers le fameux serial fucker.

Wow !

Mon regard fut aussitôt happé le sien. Ses iris d'un vert émeraude me transperçaient littéralement. Tous les mecs présents dans le bar faisaient pâle figure face à lui. Ses cheveux désordonnés avaient une couleur cuivrée inhabituelle, il avait un nez droit et une mâchoire carré qui lui donnait un air viril. Ses lèvres pleines et charnues étaient un appel à y poser les siennes. Et son petit sourire en coin était à croquer. Il portait une chemise noire, dont les premiers boutons étaient défaits, laissant imaginer un torse musclé. Un jeans délavé complétait sa tenue et j'étais persuadée qu'il devait parfaitement mouler ses petites fesses.

Ferme la bouche Bella. Tu baves !

Je m'empressai de reprendre contenance et fit mine d'être occupée lorsqu'il approcha. Il s'installa sur le tabouret en face de moi. Je sentais son regard posé sur moi. J'attendis quelque seconde avant de lever la tête.

« Bonsoir. Qu'est-ce que je vous sers ? » Lui demandai-je avec assurance.

« Là, tout de suite, je répondrai ta petite chatte humide… mais on verra ça plus tard. Une pression, s'il te plaît ! »

Je m'étranglai avec ma salive et attrapai un verre au-dessus de moi. Ce connard me fixait, un sourire éclatant sur son visage d'ange.

Alice avait donc raison... Chatte, bite, baiser...

Oh bordel, dans quoi m'étais-je embarquée...

Reprends-toi Bella! Tu ne vas pas te laisser intimider par ce type.

A la seconde où je posai le verre rempli devant lui, il plaqua sa main sur la mienne et continua de m'hypnotiser.

"La commande est honorée, on passe à la suite donc ?" Finis-je par répliquer.

Il écarquilla les yeux puis reprit son air prétentieux.

J'étais fière, je l'avais décontenancé l'espace de quelques secondes.

« Joueuse à ce que je vois… hum… j'aime ça… j'espère que tu l'es autant au plumard ! »

Mufle.

"Tu te prends pour qui !" Crachai-je excédée, mais néanmoins excitée.

"Pour le type qui va te baiser à la fin de ton service chérie!"

Il me fit un clin d'œil et je crois que pour mon bien et le sien il me fallait m'éloigner.

"Angela !" Hélai-je ma nouvelle collègue. "Je passe en salle !"

Je pris un plateau, y chargeai une commande sous le regard attentif, perçant, déstabilisant du chasseur, et m'enfonçai dans la foule toujours plus nombreuse pour lui échapper.

Il faisait chaud, la tunique que m'avait prêtée Alice collait à ma peau. La fumée de cigarette piquait mes yeux.

Je pris rapidement la commande d'une table et me dirigeai vers le bar, en tâchant d'être le plus éloignée de lui. Je ne résistai cependant pas à l'envie de lui jeter un coup d'œil discret. Il venait de s'allumer une cigarette, expirant la fumée d'une manière sensuelle, tout en me regardant.

Une étincelle s'alluma soudain dans mon bas-ventre et je mis tout en œuvre pour repousser le feu qui commençait de m'envahir.

Putain, les commandes, concentre-toi sur les commandes !

Mon plateau vide je repartis avec appréhension vers le comptoir.

Il n'était plus là... Je me sentis à la fois soulagée et déçue.

Je récupérai la commande de la table cinq et repartis vers le fond de la salle. J'avançai péniblement parmi les clients, me frottant aux corps déjà bien imbibés de certains lourdauds.

Soudain, je sentis une main se poser sur ma hanche. Avant que je puisse réagir, je me retrouvai les fesses collées contre une queue en érection. J'haletai. Un souffle chaud caressait ma joue droite.

"Je te laisse imaginer ce que ça sera quand tu l'auras en toi!"

Je reconnu immédiatement sa voix de velours.

J'étais officiellement devenue son gibier du jour.

"Connard !" Ne pus-je m'empêcher de crier.

Malheureusement, mon minou ne me tenait pas le même discours...

Je trouvai cependant la force de le repousser et continuai mon chemin de croix vers la table cinq.

Tout se mélangeait dans ma tête. Ma conscience me criait de résister. Je n'allais tout de même pas me laisser sauter par un inconnu ! Mais ma chatte me disait le contraire. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas baisé, que j'avais presque oublié ce que ça faisait !

Allez Bella… Juste une fois, ça ne te fera pas de mal… Il est si sexy !

La ferme !

De loin, je vis Emmett me faire un signe depuis le bar. Je me déplaçai dans la foule, protégeant mes arrières. Je n'avais aucune envie que mon patron me surprenne le cul collé contre la bite d'un client.

Heureusement pour moi, ce ne fut pas le cas.

« Tu peux aller prendre ta pause Bella. » M'annonça Emmett. « Tu fais du bon boulot ! C'est bien mérité ! »

Il attrapa mon plateau. « Allez file ! » M'ordonna-t-il gentiment en me donnant une tape amicale sur les fesses.

~*~

L'air extérieur était encore chaud… mais rien à voir avec l'atmosphère suffocante du bar. Je pris plusieurs bouffées d'air, histoire de me calmer et remettre mes idées en place.

Le cliquetis d'un briquet qu'on allume m'extirpa de mes pensées. Je me retournai alors et me retrouvai nez à nez avec Monsieur le serial fucker. Il tira sur sa clope tout en me déshabillant du regard.

Je commençai à paniquer en regardant autour de moi. L'endroit était désert. Nous étions à l'arrière du Push, à l'abri des regards indiscrets.

« Vous n'avez rien à faire ici ! » L'agressai-je. « C'est un endroit réservé au personnel ! Retournez à l'intérieur ! » Lui assenai-je sèchement.

« Tu veux vraiment que je retournes à l'intérieur ? » Demanda-t-il en s'approchant de moi.

« Oui. » Couinai-je.

« Menteuse. » Il jeta sa cigarette par terre. « Ton corps parle pour toi ».

Contre toute attente, il posa ses mains sur mes hanches et m'attira vers lui, me collant contre son corps.

Ma respiration était erratique et mon string détrempé. Ses mains glissèrent de mes hanches jusqu'à mes fesses. Il les caressa doucement avant de les prendre en coupe et de me soulever. Sans réfléchir plus longtemps, j'enroulai mes jambes autour de sa taille. Il se déplaça tout en aspirant et mordillant la peau de mon cou.

Puis, il me plaqua soudainement contre le mur alors que sa bouche venait de migrer vers ma clavicule. Je laissai échapper un gémissement de plaisir et je le sentis sourire contre ma peau.

Le salaud était en train de réussir son coup. Il fallait que je réagisse et vite.

Il se mit alors à onduler son bassin, de manière à créer une friction entre sa queue gonflée et mon intimité. Une de ses mains glissa sous ma tunique, caressa mon ventre et se mit à remonter dangereusement vers ma poitrine.

C'en était fini de moi. Je n'avais pas la force de résister.


"Ju tu crois qu'on a été méchante sur ce coup-là ?"

" Bof... Pas plus sadique que d'habitude So ! Sadique un jour, sadique toujours !"

"Et puis ce n'est pas comme si on s'adressait à des lemon-addicts, hein ! Même pas elles en voudront plus ! Bon on fait quoi Ju ?"

"J'en sais rien So... Tu crois qu'on forme un bon duo ?"

"Les reviews nous le diront Ju... On retourne à nos fics respectives alors ? Et après ?"

" Ça oui ! J'crois qu'on a pas intérêt à lâcher nos autres fictions ! Tout le monde attend la saison 2 de WUD et les nouvelles aventures du Sexy Major et Miss Météo !"

"Le manoir du plaisir ouvre ses portes bientôt ? Parce que j'irai bien me détendre un peu à coups de... Euh non oublie... Un p'tit road trip by rail me tenterait aussi, tu crois que ça va être bientôt possible ? Bon au taf Ju ! On se dit à quand ?"

"Euh... à très bientôt j'espère ! Lol ! Bah... on verra So ! Pas de pression ! On avancera comme on pourra... J'pense qu'il y assez de lemon à se mettre sous la dent pour les faire patienter !"

"Okay Ju ! Wait and see... Oh regarde le sexy patron du Push nous fait un clin d'oeil ! Je reprendrai bien une flûte de champ', je t'en prends une aussi ?"

"Carrément ouais ! Et si on allait faire un tour à l'arrière du bar ensuite ? J'ai vu un beau mec traîner dans le coin !"

"Huuuum, je te suis... On embarque la bouteille au cas où..."

"Allez ! Let's go !"

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